Une nouvelle fois, je vais débuter ma page en soulignant la bonté et l'immensité de Madame.
Ce n'est pas étonnant en fait, puisque sa bonté s'impose au quotidien comme une réalité!...
Quant à son immensité... elle saute aux yeux d'emblée!

Je tiens néanmoins à préciser que le mot "bonté" ne signifie ni faiblesse, ni abandon.  Madame agit toujours en conscience, en mesurant pleinement la portée de ses décisions.... "Portée" dont la lope, elle, ne prend pleinement conscience que progressivement... dans la douleur!


Depuis notre rencontre de mardi, Madame a pris la décision de me laisser en liberté. C''est à dire sans ma cage, mais également autorisé à jouer avec mon vermicelle pour lui faire cracher quotidiennement mon jus de lope.

Cette liberté je ne la connais plus depuis que je suis au service de Madame (le 1er avril) et depuis que je lui suis lié par contrat d'appartenance (le 24 avril) : c'est à dire depuis prés de 6 mois. Depuis, je lui ai appartenu à chaque seconde de mon existence; je n'ai jamais triché.

Chacun imagine donc, sans doute que je rayonne de bonheur devant cette liberté "reconquise"... ,
La réalité est bien autre!!!
En fait, je me retrouve complètement désorienté... abandonné... perdu... loin de ma nouvelle identité de "Sainte Ange Property", gravée désormais dans mes références de la vie, comme sur la médaille pendue à ma cage!
Mon vermicelle ne m'appartient plus, je le sais!.. Le désir, je ne suis plus habitué à l'éprouver... et encore moins à l'assouvir!.. La liberté ne m'intéresse plus... ce n'est plus mon truc!..

En fait, au fil des heures, je crois avoir compris que Madame me soumet actuellement à une épreuve, pour marquer l'atteinte d'une étape et, d'un objectif dans mon dressage (ma lopétisation: "la branlette à 2 doigts" selon Madame!) : celle de la prise de conscience de mon changement définitif d'identité sous son autorité :
je suis désormais irrémédiablement, éternellement  et au fond de moi-même  "lèchefoutre, la lope de Madame Sainte Ange"!
Avec ou sans cage, libre ou encagé, je ne peux plus échapper à cette réalité.

Cette prise de conscience des intentions de Madame me rassure et me redonne la joie de vivre... que j'avais perdue depuis deux jours.
Ouf! Madame ne sombre ni dans la tendresse, ni dans la mansuétude, ni dans la bonté généreuse!
Je suis une lope rassurée et heureuseeeeeeeeeeeee!


Merci madame de m'avoir offert de vivre cette nouvelle épreuve.