Ce soir,  j'ai envie d'interrompre le récit de ma rencontre du 14 mai avec Madame. Non pas que je n'aie plus rien à dire sur ce moment de rêve... au contraire, j'ai toute ma vie pour m'en souvenir... le partager avec vous...  et jouir avec bonheur d'un plaisir d'exception!

Ce soir, je souhaite vous associer au bonheur unique d'appartenir au quotidien à Madame.
Je vous prie de croire que je ne cultive pas l'inflation, pas plus dans la réalité des faits, que dans l'intensité des sentiments!  Chaque image et chaque mot sont à prendre dans leur sens premier... celui de la simple réalité.

Pour cela, je crois devoir décrire scrupuleusement le déroulement d'une journée.
- Je me lève vers 06h15. Entre 06h30 et 07h00, je rédige un mail à Madame, pour lui rendre compte du bon déroulement de la nuit et de l'état de sa propriété: mon vermicelle. Il ne m'appartient plus, je comprends donc sa légitime curiosité et son aspiration naturelle à être rassurée. Je saisis également cette occasion pour lui souhaiter du fond du coeur une belle journée, faite de plaisir et de bonheur.

- Dans la matinée, souvent vers 09h00, Madame répond avec gentillesse et bonté à ce mail. Elle rédige  à cette occasion, avec pertinence  et talent, ses commentaires en réponse à mes inscriptions sur son blog et sur mon blog. Elle saisit également cette occasion pour me fixer le mot code du jour qui lui permet de contrôler la réalité de mon encagement.

- Dès que je peux, je prends une photographie de ma cage et du mot code, que je lui adresse, afin de lui permettre d'exercer son contrôle.

- Nous nous retrouvons ensuite vers 19h00; lorsque Madame daigne, dans son infinie bonté, me rejoindre sur MSN. Je dois avouer que je vis alors des moments d'exception: Madame est infiniment belle, pleine d'humour et de perfidie, souriante et riante, maniant avec grâce la dérision et la moquerie... jamais blessante, mais toujours réaliste... Si je devais illustrer le miracle de l'élégance absolue... je demanderais à Donatien de bien vouloir saisir l'un de ces instants.

- Au moment de me quitter, Madame m'ordonne de tenir à jour mon blog.... ce que je fais maintenant... la tête pleine de son immensité.

Merci Madame, pour votre bonté de donner toute cette intensité au quotidien.

Dimanche soir.
Je retrouve enfin ce blog, qui me manque tant  lorsque je ne peux exprimer mon admiration et ma vénération pour Madame, Madame Sainte Ange.
Cette envie de m'exprimer, je l'éprouve à chaque instant... au point que parfois, il m'arrive même de craindre de lasser Madame!!!
Mon premier geste, lorsque je rentre chez moi le dimanche soir, consiste à me précipiter vers ma cage. Désormais, je ne suis bien qu'encagé! Cette cage, c'est le signe évident, concret, "palpable", de ma soumission et de mon appartenance à Madame.
Je suis heureux lorsque je ferme cette cage avec un padlock numéroté. Ainsi, je sais que Madame peut me contrôler, que rien ne peut lui échapper et qu'elle peut avoir confiance en moi.
Pour Madame, à partir de ce soir, je suis le numéro 431300.

Depuis notre dernière rencontre avec Madame, il y a quelques jours, je ne cesse de penser à ces moments merveilleux qu'elle m'a permis de vivre.

Pour moi, il m'a toujours semblé naturel de me présenter à elle en lui baisant les pieds et de prendre congés d'elle... de la même façon!. C'est ainsi que l'immensité qui nous sépare me semble la mieux matérialisée et traduite, simplement et spontanément, dans des actes concrets d'admiration et de soumission.
Lorsque je suis au niveau de ses chaussures, je suis à mon juste niveau. Madame peut m'observer de toute sa hauteur... et de toute sa supériorité!

Madame a donc eu la bonté de m'autoriser à lui baiser les pieds, à lécher ses magnifiques chaussures, à sucer ses talons éfilés... jusqu'aux semelles... que ma langue a nettoyées avec application et dévotion!
Certes, le temple de l'intimité majestueuse et de la féminité radieuse de Madame était là sous mes yeux... mais ce n'est pas ce que Madame m'avait alors confié comme tache... ses semelles... toutes ses semelles... rien que ses semelles!
Je n'ai pas eu de doute, ni d'hésitation... au contraire, cela m'a motivé et encouragé à lécher avec fougue les semelles de ma Reine, pour lui dire ainsi toute mon admiration!

Merci Madame de m'avoir permis d'exprimer ainsi mon admiration.

J'attendais ce moment depuis longtemps... en fait, depuis notre précédente rencontre... et surtout depuis que le rendez-vous était fixé à cet après-midi du 14 mai.
Un moment tant espéré... dans le décompte des semaines, puis des jours et... enfin! des heures, voire des minutes; avec la préoccupation de faire retentir la sonnette à l'heure exacte... comme la manifestation tangible du respect et de l'admiration naturellement dûs à Madame.

Un moment qui est venu enfin, pas dans un soulagement, mais comme un aboutissement! Une apothéose!
Rencontrer Madame, ramper à ses pieds divins, contempler son immense beauté et son élégance naturelle, subir avec plaisir les jeux de sa perversité, entendre avec volupté sa magnifique voix ponctuée de ses rires spontanés et admirer son divin visage sans cesse illuminé de son envoûtant sourire!...
Je ne sais qas ce qu'un soumis peut rêver de plus beau?! Pour un membre de son cheptel, la réponse me paraît simple: rien!... Car pour nous Madame est tout !

Mon émotion était si haute, qu'elle n'est pas encore totalement retombée. Si bien que je ne sais pas encore par où débuter pour transcrire sur ce blog, au moyen de phrases claires et de mots simples, la magie de ce moment unique dans ma vie de soumis, pourtant déjà un peu longue !

J'attends de reprendre mes esprits avant de faire partager, à ceux qui comme moi vénèrent Madame, le récit de ce moment d'exception orchestré avec talent par la plus passionnée... et la plus passionnante... des Maîtresses.